Où le vent m’emporte…

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Il est environ 22h 00, et Yukara a dépassé le couvre feu du collège, pour se balader.
Il n’y a personnes dans la magnifique allée des cerisiers, seul les arbres sont en activités, et bougent au grès de la petite brise fraîche de la nuit …
Yukara sent son âme s’envoler, emporté par le vent, vidé de toutes penser, elle regarde les la pleine lune, au dessus de sa tête. Les rayons de la lune, se posent sur son visage, et dans ses cheveux flottant dans le vent….
Yukara soupire, elle se demande se qu’elle va faire par la suite, si elle va continuer se présent monotone dans ce collège, ou si, quelque chose, arrivera de particulier pour elle…
Quelque chose de moins funeste que son passé..

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

Un son étrange résonna soudain dans le vent sombre de la nuit, et la jeune fille eut durant un instant l'impression qu'elle était observée.
Se retournant violement, comme pour prendre en flagrant délis un éventuel rodeur, elle ne se retrouva face qu'à un grand vide, et sa stupeur la fit rire.

Elle s'apprétait à se retourner lorsqu'un souffle chaud, et une haleine infâme lui carressa le cou, alors qu'un grondement sinistre s'élevait derrière elle.
Dans la nuit noire, une patte griffue couverte de poils crasseux fusa dans les airs, menaçant de trancher en deux la jeune fille seule au milieu des ombres.

Invité

Yukara se recula violemment, en tombant en arrière… elle avait manquer de peu, de se prendre un violant coup de griffes, qui l’aurait sans doute tué sur le coup..
Yukara n’avait jamais vue pareille chose, surprise de ce qu’il venez de lui arriver, la jeune fille resta bouche bée, et se releva très rapidement, reculant encore un peu.
Elle fronça les sourcils, voyant la laideur de cette bête, qui avait menacé de la tuer…
Yukara vu que la bête ne faisait plus rien, et la regardait :

Que.. que me veux tu ?!

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

L'immense bête se redressa sur ses pattes arrières, et son hurlement terrible ébranla le ciel, alors que ses crocs d'un jaune sinistre luisaient à la lueur de la pleine lune.
Son corps de deux mètres couvert de poils sombres s'ébranla, et ses bras musclés s'abbatirent de nouveau sur le sol, alors que ses griffes plongeaient dans la terre aussi aiséement que dans du beurre frai.

Ses yeux meurtriers braquèrent la jeune fille, et une langue rouge, et couverte de bave vint carresser ses babines retroussées. Le loup-garou avança d'un pas lent, et s'élança plus vivement qu'un serpent, avant de se dresser entre la jeune fille et l'allée qui menait au batiment, lui coupant aussi toute retraite.

La bête sauvage poussa de nouveau un grondement si étrange que l'espace d'un instant Yukara crut l'entendre rire. Ses pattes dures se gonflèrent sous l'eeofrt, et le loup-garou bondit sur sa proie, gueule ouvertes, et griffes en avant.

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Yukara du alors, bondir sur le coté, en atterrissant accroupis, mains à terre, pour ne pas se retrouver sous la bette féroce… Yukara ne comprenait pas, pourquoi cette bête l’attaquer.
Elle se léchait les babines une nouvelle fois devant-elle.
Yukara alors, prit son sifflet qu’elle avait dans sa poche, et avec grande rapidité, elle souffla dedans. Un son doux et magnifique en sortit, et une aura blanche entoura le sifflet.
Les motifs de langue elfique, se mirent à briller, et du bleu foncer, entourait maintenant le sifflet…

Après sa, Yukara remit son sifflet dans sa poche, et se prépara à une nouvelle attaque… Elle regarda de coté, lorsqu’elle vu un grand chaîne, et elle coura très rapidement, et fit un bond en s’appuyant fortement sur ses deux jambes pour se retrouver dans les branches de l’arbre. Elle regarda la bête, qui allait sûrement la rejoindre, et elle essaya de trouver un moyen de passer pour pouvoir aller dans l’enceinte de Mahora, sans faire prendre, mais il était presque impossible, de courir, tellement la bête était rapide…

*Il fallait bien que sa m’arrive…*

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

Le vent sifflait avec force dans les oreilles de la jeune fille, alors que ses jambes cavalaient à toute allure, espérant envers et contre tout semer l'ignoble monstre qui menaçait à tout instant de la réduire en un tas de chair informe. Peu à peu, mètre par mètre, la créature démoniaque semblait gagner du terrain, et sa patte bardée de griffes frolla le dos de Yukara, tranchant le costume d'écolière dans un craquement macabre, laissant le froid mordant glisser dans le dos de la jeune fille qui effectua un saut magnifique en direction de l'arbre.

Ses mains se posèrent sur la branche la plus ferme, et l'espace d'un instant elle se pensa hors d'atteinte...avant que brutalement ses espoirs ne tombent en lambeaux. Les mains puissantes de la bête se refermèrent sur ses chevilles avec une force inhumaine, l'expédiant violement au sol dans un claquement vif.

La douleur fut telle que durant un instant Yukara ne sentit plus son corps, mais seulement l'haleine puante, et terrifiante de la créature couchée sur elle, et durant les quelques secondes que dura cette instant elle craignit d'entendre le bruit attroce des dents accérées taillant sa chair.

Reste au sol!

La voix douce et ferme avait violement retentit dans les airs, et le loup-garou se redressa avec violence, hurlant sa colère et sa haine avant qu'un énorme projectile ne le heurte en plein poitrail, l'expulsant au loin dans un fracas assourdissant.

Yukara sentit alors une main saisir la sienne, et la redresser avec hâte, avant d'apercevoir une ombre s'élever entre elle et la bête.

Si tu en es capable, cours.

L'homme qui venait d'apparaitre réajusta dans un geste presque mécanique son costume sombre, et ses longs cheveux noirs vollèrent dans le vent alors qu'il s'avançait vers la créature massive qui se relevait en piaffant de rage.
La jeune fille reconnut avec surprise le projectile qui avait éloigné son adversaire comme étant un étuit métalique de grande taille, visiblement utilisé pour contenir un violoncelle, et lorsque son sauveur se tourna vers elle son souffle se coupa.

Cours aussi vite que tu peux, murmura M. Hinacha, je tacherais de le retenir.

Le loup-garou gronda de nouveau et bondit sur sa nouvelle proie qui esquiva l'assault avec une aisance proprement incroyable avant d'agitter vivement les mains. L'air sembla se mettre à vibrer, et un flasch lumineux ébranla les ténèbres alors qu'une onde sonique frappait le lycanthrope, et que des étincelles quittaient les doigts du professeur de musique.

MILLENIUM SYNPHONIE!

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Yukara était à moitié plié sur ses jambes, elle regarda Mr Hinacha, sans rien dire…
Elle fut très étonner de le voir à cette heure ci, et surtout, de voir, que son professeur de musique, auquel elle c’est déjà beaucoup attacher, n’est autre que Magister.
Yukara regarda la bête terrible, qui s’apprêtait à s’attaquer à lui.
Pour la première fois, Yukara se sent incapable de pouvoir faire quoi que se soit pour lui, elle se sent impuissante contre cette bête…

*Si seulement j’avais gardé ma sacoche avec moi, je n’en ferais qu’une bouchée de lui !!*

Yukara regarda Mr Hinacha, qui s’apprêtait à lancer un sort contre et bête, et n’arrivait pas à se décider de le laisser seul, seul face à cet bête ignoble!
Yukara se rappela, qu’elle a invoqué Kilyen, et qu’il n’allait pas tarder à arriver…
Au même moment où elle pensa à lui, un loup noir énorme surgis de nulle part et sauta sur la bête, en lui plantant ses griffes dans le dos. Le loup se recula ensuite, et écarquilla ses griffes, regardant la bête d’un air menaçant. Yukara était très heureuse de voir se loup, ce loup du nom de Kilyen. Yukara regarda Mr Hinacha, et lui fait signe de la tête pour dire non, pour lui montrer qu’elle ne veut pas le laisser seul face à lui. Malgré qu’elle n’a aucun pouvoir, pour pouvoir l’aider. Elle se sent ridicule de vouloir rester, mais décide de ne pas bouger.

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

L'immense loup-garou recula d'un pas, laissant le sang âcre couller sur la sol dur, alors que le loup plus sombre que la nuit mordait avec force dans ses chairs. Face à lui M. Hinacha incanta de nouveau, et une myrhiade de sphères multicolores heurtèrent le poitrail brulant de la bête qui gronda de douleur avant de s'écrouller au sol.

Il avait beau frapper, grogner, baver, ses adversaires avaient le dessus, et peu à peu il dut battre en retraite, sous la pluie incandecsante que faisait pleuvoir sur lui le professeur de musique, et sous les crocs, et les griffes qui fendaient son corps avec rage.
Dans un mouvement animé par la rage de l'agonie, il bondit soudain en avant, et ses crocs fusèrent une dernière fois vers sa cible originelle.

Yukara n'eut jamais le temps d'esquiver l'a&ssault qui lui était destiné, et les machoires puissantes se plantèrent avec rage dans la chair...mais pas la sienne. Dans un mouvement vif, son enseignant s'était une fois de plus dressé devant elle, et avait tendut son bras dans la large gueule du monstre. Le sang rouge coulla doucement sur son veston noir, et il murmura d'une voix grave, et furieuse:

SYMPONIUM ACCORDA!

Une onde puissante parcourrut le lycan qui fut projeté au loin, avant de s'estomper comme dans un rêve, alors que M. Hinacha tombait à genoux, la main sur son bras ensanglanté.
Relevant doucement les yeux vers sa jeune élève, il eut un sourrire emplit de soulagement, et murmura:

Est ce que tout va bien?

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Yukara est assise au sol, regardant son professeur, ensanglanté de toute part…
Yukara a un long frisson qui se parcoure dans son corps, pendant que les grosses gouttes d’eau de pluie fraîche, dégoulinent sur son visage, et dans son dos. Ses cheveux peu à peu, sont totalement trempés, et plaquer contre son crâne. Yukara le regarde, sans ne plus savoir quoi dire, la seul pensé qu’elle a, est qu’il lui a sauvé la vie, et en la sauvant, il risque désormais la sienne, étant tant blessé. Ce qu’il vient de faire, repasse en boucle dans sa tête.
Soudain elle se lève, et cour vers lui, tout en glissant sur l’eau, elle s’assoit à ses cotés, et regarde sa blessure, d’un regard serein :

Il faut vous levez, il faut que vous alliez vous soignez à l’infirmerie !

Elle déchire un morceau de sa jupe, pour la mettre sur sa blessure profonde.
Puis elle dit, d’un ton et d’une voie énervée :

Vous n’auriez pas du faire sa ! Maintenant, c’est vous qui êtes blessé ! Je ne mérite pas d’être sauvé ! Vous auriez du me laisser !

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

Le professeur poussa un grondement de douleur alors que l'étoffe rencontrait sa peau, et il murmura d'une voix entrecoupée de gémissements:

Tu vois...encore une phrase avec laquelle je ne suis pas d'accord...

Il posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, et son sourrire s'élargit, alors qu'il se redressait doucement, le bras couvert de sang, alors qu'à ses pieds une marre rougeatre s'était formée.
Un pas après l'autre il se mit à marcher en direction de son énorme étuit, et le souleva tant bien que mal, avant de chûter une nouvelle fois au sol, pour alleter de fatigue.

Son corps se raidit, et il se remit debout, avant de marcher en direction de la jeune fille, ayant retrouver son air doux, mais froid:

J'ignore pourquoi tu te hais tant, mais sache une chose.

Il se pencha, et sourrit de nouveau:

Moi je ne te hais pas.

Grondant à nouveau sous la douleur, il fit un pas, puis deux, et manqua de s'écrouller sur le sol humide.

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Yukara rattrapa son professeur, avant qu’il ne tombe, et elle le fit asseoir tout doucement, contre un arbre, ou il put plaquer sa tête contre. Kilyen regarder la scène, et vain s’asseoir auprès de, regardant Mr Hinacha tristement, de ses yeux rouge emplie de noire.
Yukara regarda la blessure de Mr Hinacha, qui n’arrêtait pas de saigner, et sa de pire en pire.
Yukara n’avait pas sa sacoche, donc, elle n’avait rien pour pouvoir l’aider. Crier au secours ne servirait à rien, tellement il était tard, et les rues étaient vides. Yukara le regarda d’un air très inquiet, elle paniquait, elle ne savait pas quoi faire. C’est talent de Magister, n’aurait donc aucun effet ? Ces dernières paroles, revinrent d’un coup à son esprit, il ne la déteste pas ?
Alors, elle lui dit :

Je vous remercies… après mon grand frère.. vous êtes la deuxième personne à m’avoir dite ces paroles… je vous remercie… moi qui. Avant de venir dans ce collège, pensait.. que bientôt.. je mettrais fin à mes jours.. mais je me résigne.. en ayant.. un soupçon d’espoir…
Il faut que vous vous soigner !! Vous êtes Magister, je suis sur que vous en êtes capable !!

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

Le professeur leva doucement la main...et essuya une larme qui coullait depuis son oeil. La remarque l'avait touché, plus encore que la jeune fille ne l'avait imaginée. Lentement, il leva sa main vers le ciel, et se mit à incanter, mais de nouveau la douleur le paralysa, et il hémit un grondement:

Je...je regrette...j'en suis inccapable pour le moment....en temps normal mon partenaire m'aurait guéris...mais je croie que je ne vais pas tarder à le rejoindre.

Sa respiration se fit plus lente, et le sang continua de couller, alors qu'il posait sa main douce sur la joue de Yukara:

J'ai beaucoup aimé te connaitre jeune fille. Tu es quelqu'un qui a beaucoup de valeur, croies moi.

Sa main se mit à trembler, et son visage se déchira de nouveau sous le spasme de la souffrance, alors que son corps s'agitait de tremblements.

Invité

Yukara sentie la main de Mr Hinacha trembler, tellement sa souffrance doit être terrible.
Yukara est au bord des larmes, puis elle le regarde, très énerver :

Je refuse de vous voir mourir à cause de moi ! Vous ne mériter pas de mourir !!
Surtout pour m’avoir sauvé !! S’il vous plait ! Rester en vie, pourquoi mourir maintenant !
Illuminer votre cœur, concentre-vous sur votre magie, et soignez vous…
Je vous en conjure… Vous êtes quelqu’un de bien, pourquoi déjà disparaître ?!

Yukara finit par craquer, et à verser quelques larmes…

S’il vous plait…

Magister Nombre de messages : 182 Age : 38

Le magister ouvrit de nouveau les yeux, et sa main essuya doucement les larmes de la jeune fille, alors que son sourrire illuminait son visage:

Je n'y arrive pas...peut être que mon heure est venue, c'est tout. Mais je refuse de t'entendre dire que je meure à cause de toi: si je meure aujourd'hui c'est à cause de ce loup garou...seulement à cause de lui.

Les froces semblaient le quitter petit à petit, et ses yeux menaçaient de se fermer, alors que sa voix perdait lentement sa force:

J'aurais tant aimé...t'apprendre la musique....promet moi...promet moi de prendre mon violoncelle...il est à toi...tu es...la seule...qui le mérite....

Son visage commença à s'affaisser, et sa peau devint blanche:

Toi aussi.....tu...es...quelqu'un de.....bien.