Trace d'espoir...(Pv Mayou Oneechan^^)

Le bleu éclatant du ciel n'existe plus. Les ténèbres les plus profondes se sont emparés de l'immense espace le couvrant de son épaisse encre noire.
Les nuages ont fuis derrière cet épais rideau. Le soleil, tout aussi lâche prefère se dissimuler jusqu'au matin. La nuit tombe sur le parc de Mahora dans une odeur de crainte mêlé à la solitude.
L'herbe ne craque pas sous les pas légers de la fine silhouette. La brise souffle dans l'air avec un calme agacant. Des courtes mèches d'un dorée éclatant se soulèvent avec douceur sous l'effet de la lente pression.
Des yeux d'un émeraude grisée emplit de tristesse et de solitude. Robin marche sans vraiment savoir où ses pieds le mènent.Il suit le mouvement régulier de ses jambes sans exprimer une quelconque résistance.Il n'a même plus l'impression qu'il est le maitre de son corps. Il avance seul, sans intuition, sans but, sans quoi que se soit.
Le cœur plongé dans une profonde détresse, il marche. Pourquoi lui ?Il n'a même pas 14 ans et a payé le prix de la haine mélangé à un mensonge insupportable.Son innocence d'enfant accroché sans cesse à son visage a été son seul crime.Mais pourquoi ? Il est si jeune....Et pourtant la vérité est bien là, cruelle, dévoilant ses dents blanches à la manière d'un sourire de clown démoniaque, celui qui fait peur à tous les enfants.....
Il s'assoit sur l'herbe douce au pied d'un arbre majestueux dont l'immense ombre se reflète sur le sol tel une silhouette ténébreuse. Les branches s'entremêlent dans une drôle de danse.
Ses yeux se ferment et une fois de plus le passé reprend le contrôle sur le présent.
Il se revoit enfant, riant aux éclats avec sa cousine Satis. Il se revoit jouer à leurs amusement de gosses. Il la revoit avec ses longs cheveux à l'étrange couleur naturelle violacée et son sourire joyeux.
Le sang gicle dans ses pensées à la manière d'une cascade que l'on ne veut pas voir. Des images terrifiantes défilent dans son subconscient tel un flash back.
Les escaliers grinçants.....Le salon plongé dans la pénombre.....La porte ouverte laissant pénétrer la lumière opaque de la nuit s'infiltrer sur le sol projetant une ombre terrifiante à la surface blanche du mur. La mare d'un liquide rouge écoeurant. Un corps baignant à l'intérieur s'endormant pour l'éternité. De longs cheveux noirs soyeux colorés d'un sang versé par haine....Il revoit les petits yeux vitreux se tourner vers lui et la bouche maléfique émettre un ricanement morbide comme celui qui aurait osé rire à un enterrement.
Une froideur chaude s'infiltre dans la peau du garçon le faisant sursauter. Ses paupières vertes se rouvrent brutalement alors que sa respiration prend un rythme rapide comme à la fin d'une course.
Une fois de plus, il s'est laissé envahir par les souvenirs....
Combien de temps cela se fait-il ? 1 an peut être ? Oui, il devait avoir 13 ans quand......c'est arrivé.....
Lentement, l'adolescent pose son regard clair sur son bras et il soupire avant de relever la manche de son vêtement avec lenteur.
Des rougeurs perceptibles, de longs filins à la marque ensanglanté. Des nettes traces de couteau passé sur cette peau d'enfant dans un acte désespéré.
Ses lèvres se mettent à trembler dans un mouvement de pré-sanglots. Ses yeux se remplissent de larmes qu'il ne peut retenir bien longtemps. Ses joues deviennent la scène d'un val de pleurs ou défilent un océan d'eau salée alors qu'un son semblable à une tristesse éclatante sort de sa gorge dans un murmure pleurant :

"Non......Satis.......Quand je pense que je.....Voilà que je suis devenu comme toi.....Incapable d'aimer cette put**** de vie......Moi qui désespérais de savoir que tu voulais....en finir.....Si j'avais su......"

Sa voix s'efface dans le gouffre sans fond de la mélancolie alors qu'un éclat argenté luit soudain à travers la noirceur de la nuit.
La peau se laisse ouvrir sans offrir résistance aux affres violents de la lame. Le sang s'échappe de sa prison corporelle tout heureux de répandre son mal sur le sol.
L'herbe se couvre de sa couleur rougeâtre laissant le désespoir le plus noir envahir l'âme de ce garçon dont l'âge ne doit pas dépasser les 13 ans.
Son bras mutilé glisse lentement à la manière d'un être élastique.
Les ténèbres se fondent lentement sur le ciel le recouvrant entièrement de son obscurité lumineuse ne laissant aucune chance aux nuages de le blanchir quelque peu.
Même la brume ne semble n’avoir aucune chance face à cet adversaire puissant. Le vent continue de souffler dans une légèreté sans pareilles faisant flotter la courte chevelure blonde .Une lueur auquel on ne peut attribuer un sentiment brille dans ce regard sombre.
La nuit a entièrement pris le pouvoir sur le site de la ville ne laissant aucun espoir au jour qui attend lentement son tour, caché dans un endroit connu de lui seul….

Il était déjà tard quand la jeune fille quitta sont confortable lit pour aller rejoindre la fraîcheur nocturne, les ombres dessinés par la lune ne faisant qu'attiser ses idées sombres. Alors qu'elle s'était réveillée en sursaut, criant un nom qu'elle pensait avoir oublié, elle s'était levée précipitamment, quelques larmes au coin des yeux, pour se diriger vers la sortie. Elle n'avait pas prit la peine de prendre une veste et un vent glacé vint le lui rappeler. Elle frissonnait tandis qu'elle marchait d'un pas lourd sur le sentier du parc. Elle écoutait le son apaisant de la nuit et des animaux qui trouvaient refuge dans ces voiles sombres. La lune éclairait son visage triste, lui donnait une étrange clarté. Bercée par le doux son de ses pas sur les vieux pavés elle laissa son esprit vagabonder, se vider de toutes pensées négatives. Elle ne savait pas où aller et ne s'en intéressais pas vraiment car le seul fait de marcher l'apaisait. Le vent frais caressais sa peau, son regard clair se perdait dans le ciel étoilé. Un flot continu de questions emplissait sa tête, chacune sans réponses. Des questions sur son passé, son avenir, celui du monde et bien d'autres encore refusaient de quitter son esprit, martelant ses pensées. Elle inspira profondément, l'air glacé lui brûlant la gorge. Sans qu'elle ne s'en rende compte sa longue marche inconsciente l'avait menée vers un arbre majestueux, chargé de souvenir et un de ses refuge les plus doux.
Une légère brise plus chaleureuse vint soulever ses cheveux fins et clairs qu'elle n'avait pas prit la peine d'attacher comme à son habitude. Elle continuait d'approcher de l'arbre gigantesque quand une légère ombre se dessina sur l'herbe humide. La lune fut cachée par de sombres nuages et seul un halo lumineux éclairait encore la nuit. Ses pieds s'arrêtèrent sans qu'elle l'ai vraiment voulut car un affreux frisson venait de la parcourir.
Son regard s'était fixé sur l'ombre à peine perceptible tandis que son cour partait dans une course folle. Elle avait toujours était effrayée par la nuit sans véritable raison même si en grandissant elle avait surpasser cette peur futile. Cependant un rien pouvait provoquer des réactions disproportionnées. Elle osais quand même approcher, serrant les mains comme pour se rassurer quand un éclair argenté l'éblouit.
Etouffant un cri, elle vit glisser une silhouette le long du vieille arbre. Lentement celle-ci vint s'étendre sur l'herbe humide. Des pensées tournoyèrent dans la tête de la jeune fille, elle hésitait, ne sachant à quoi s'en tenir. Mais elle prit son courage à deux mains et avança doucement, sans s'arrêter, vers la silhouette qui, peu à peu, prenait forme. Sous les faibles rayons lunaires, elle distingua un jeune homme, pas plus âgé qu'elle, le bras ensanglanté et inerte. L'éclair lumineux qui l'avait éblouit quelques secondes avant état enfaîte le reflet d'une lame. Dans un acte désespéré, le métal tranchant avait délibérément trouvé le bras du garçon.
L'instinct de la jeune fille lui disait de l'aider, de le sauver, mais sa raison, aussi étrange soit elle, lui indiquait de le laisser mourir, sans rien faire.

*Je peux pas le laisser mourir, même si c'est contre mes principes, même si je n'ai pas le droit de choisir pour lui si il doit vivre ou non, je veux savoir si il veut vraiment m'être fin à ses jours.... je n'ai pas la force de le regarder mourir de toute façon !! J'aurais mieux fait de rester couchée... *

Elle était à hauteur du garçon, les genoux contre le sol elle observa ses yeux sans expression. Un sentiment étrange l'envahit tandis qu'elle détachait son regard du jeune homme. Malgré son regard et le faible halo lumineux, elle l'avait trouvé beau, une beauté particulière et mystérieuse. Sans vraiment réfléchir elle arracha un morceau de son pyjama, offrant son bras à l'air glacé, et recouvra entièrement la plaie du garçon, le serrant jusqu'à sans faire mal aux doigts.
Cependant elle ne savait pas quoi faire d'autre, elle n'avait jamais écouté les vagues cours de secourismes auxquels elle avait assistés et elle était bien trop petite pour le porter jusqu'à l'infirmerie. Alors elle resta là, à ses côtés, l'air froid lui emplissant les poumons, refroidissant tout son corps, déjà exposé au vent glacé.
Le sang s'était sûrement arrêté maintenant mais elle ne prit pas le temps de vérifier, trop occupée à se réchauffer comme elle pouvait, des salves de frissons parcourant son corps. Elle regarda une dernière fois le visage toujours sans expression du jeune homme, approcha sa t^te de la sienne pour sentir son souffle chaud, faible, mais existant, puis elle se colla à lui, appuyée contre le vieille arbre, les yeux mi-clos.
Il ne lui restait ,plus qu'a attendre, bien qu'elle aurait pu faire autre chose, son esprit était trop encombré par des pensées parasites, son corps bien trop fatiguée et le froid bien trop paralysant pour qu'elle puisse faire autre chose que s'asseoir au dos de l'arbre majestueux collée au corps encore chaud du jeune homme. Bercée par la lune protectrice qui venait de percer les nuages ténébreux, comme une source d'espoir, elle ferma les yeux.

[ désolé du temps pour un truc aussi minalbe @@ ]

Les ténèbres commençaient à recouvrir le ciel de sa noirceur morbide et le vent souffle dans les arbres obligeant les branches à se plier à ses exigences odieuses les humiliant de toutes parts. La froideur du monde semble s'installer dans l'air glaçant le sang des personnes aux alentours au sens premier du terme.
Excepté une.....Un adolescent aux cheveux blonds comme les blés et aux doux yeux verts/gris n'a pas l'air d'être là. En fait, il semble presque invisible. Son regard reflète une détermination dont personne n'aurait osé défier tant ses pupilles s'embrasent de flammes tournoyantes.
Malgré son air absent, du charme s'émane de lui. Il n'est pas désagréable à regarder, il semble doux et mignon.....Et pourtant le coté obscur de la vie s'est emparé de son cœur avec une haine totalement glaciale.
Il ne semble pas sentir la pression du vent ni la froideur tournant autour de lui. La lame argenté luit dans sa main se réfétant dans les rayons du crépuscule. Un étrange sourire déforme ses lèvres. Un rictus de rancune étire son visage d'enfant dans une élasticité terrifiante lui donnant l'air d'un clown machiavélique.
L'ouverture sur la peau lui procure un cri de plaisir mêlé à une douleur qu'il n'a plus l'air de sentir tellement il est possédé par ses mauvais sentiments.Le sang coule sur l'herbe au rythme délicieux d'une cascade angélique. Mais c'est une rivière de liquide rouge qu'elle se déverse dans le désespoir le plus complet.
La lame du poignard se colore rapidement en un homo-globine (sang) écœurant montrant ainsi toute la haine et la colère du garçon.
Il pousse un râle puissant, la respiration haletante, les lèvres retroussés en un mince sourire morbide, le sifflement de ses paroles montrant un excessif désir de la mort :

"Ca y'est.......Je peux plus y arriver.......Cette saleté m'a tout prise....Désolé Satis-chan.......Je t'aime.....Adieu vie minable.....Tu viens enfin me donner à la mort......Adieu pu**** de monde......"

Dans un dernier sourire de haine, le Magister blond ferme lentement ses yeux émeraudes grisés et s'enfonce dans les profondeurs de l'horreur....
Une fois de plus, le passé reprend contrôle sur le présent. Les ténèbres de son cœur lui remontrent encore une fois les limbes de son passé qu'il croit pouvoir dissimuler. Les souvenirs remontent à la surface dans une douleur morale insupportable.
Il revoit le salon plongé dans la pénombre la plus noire qu'il puisse exister en ce monde. Du moins, c'est l'impression qu'il avait. La scène qu'il a vécu font remonter en lui des traumatismes morbides d'où ce changement de luminosité. Même dans son passé, il voit la mort partout. Mais de toute évidence, n'est-ce pas elle qui est venue au rendez vous ce fameux soir glacial d'hiver ?
Il se revoit allongé sur son lit, rêveur, les pensées complètement plongées ailleurs . La main sous la nuque, il restait songeur, les yeux dans le vague.
C'est alors que les éclats de voix lui sont parvenus le faisant sursauter. Une tonalité féminine qu'il ne connaissait que trop bien et une seconde, masculine, qu'il n'aurait jamais voulu réentendre de sa vie.
Apeuré et par la peur du doute, il s'échappa de sa chambre et descendit les escaliers à tout rompre. C'est alors qu'il LE revit.
De sombres petits yeux noirs reflétant de cruauté, des lèvres retroussés en un sourire de fou, un rictus d'assassin le prit quand il s'aperçut de la présence du garçon :

"Tiens tiens mais qui voilà ? Ton fils ma chère Kim.....Tss tss, dommage qu'il assiste à ça......Tu vas payer...."

Le corps de l'adolescent recommence à trembler et sa voix se remplit de terreur alors qu'il parle comme pour lui même :

"Non.......Maman......."

La silhouette du garçon se remet à bouger tel un enfant pris dans le piège du cauchemar. Les gouttes de sueur coule sur son front avec lenteur.
Le sang gicla dans le souvenir. Un hurlement déchire la nuit et le magicien se redresse brutalement.
Sa respiration est difficile, son front est brûlant, le sang coule de son bras sur l'herbe avec une lenteur inouïe faisant agoniser son propriétaire mais étrangement celui ci ne semble pas ressentir la souffrance. Il halète à la manière d'un coureur non entrainé. Il baisse le yeux avec lenteur et son regard tombe sur le morceau de tissu recouvrant grossièrement sa blessure. Un léger hoquet de surprise lui échappe.
Il lève à nouveau la tête et une exclamation de surprise s'évade de ses poumons afin de se loger dans l'air.
ELLE est là. De courts cheveux d'un blonds-blancs éclatant, des petits yeux très clairs et tout mignons, un visage d'ange naïf, une expression d'étonnement peinte sur sa figure.
Le cœur du garçon fait un bond tumultueux en avant et il sent ses joues rougir avec une facilité des plus déconcertantes.Il la trouve si belle....une beauté enivrante duquel on ne peut détacher son regard.
Ses yeux gris passent de l'inconnue à son bras et inversement.Son sourire se fait emplit de charme et son murmure un chant mélodieux :

"Tu es sans doute celle qui vient de me sauver......Je ne devrais pas te remercier car j'en ai vraiment assez de mon existence mais......être sauvé par un ange me ravit....."

Il sourit avec mille sincérités et son regard est brillant de sentiments. Il la fixe avec attention, ne se lassant point de son éblouissante beauté.
Ses pensées traversent son esprit avec aisance et s'imposent d'elles même dans une volonté incontrôlable :

*Qu'elle est belle........Je suis un idiot d'avoir faire ça à la vue de tout le monde.....Je fais peur aux jeunes filles, je suis lamentable !! *

Un vent glacial s'instaure dans l'air glaçant leur sang au sens premier du terme. Sans vraiment réfléchir à son acte, Robin entoure la jeune fille de ses bras dans un mouvement protecteur afin de la défendre contre le froid.
Un vent glacial bande les muscles de Robin avec violence mais il ne lâche pas la sensible fille malgré le froit engourssissant son corps.
Un silence s'instaure dans l'air et les minutes défilent avec une lenteur inouie. Le jeune garçon continue de veiller sur la collégienne sans qu'il n'ose la toucher. Malgré la situation, il reste pudique et jamais ses mains n'entreront en contact avec la peau d'une demoiselle sans son accord. Il a été elevé comme ça. On lui a toujours dit de respecter les filles et d'avoir une allure gentleman avec elles afin qu'elles se sentent en confiances et tolérés par les hommes.
C'est alors qu'il la sent bouger dans un petit geste inconscient et un tendre sourire étire ses lèvres. Le premier depuis des mois....
Les ténèbres se renforcent dans un immense pouvoir temporel afin d'envahir l'immense espace d'onde dans une durée de quelques heures alors que le fier maitre de la Terre a disparu derrières les collines emmenant avec lui ses chauds rayons colorés d'un immense espoir angélique

(Oneechan, tu plaisantes ?? Tpn rp est super bien ^^. J'ai eu du mal à répondre @_@)