Se sent seule...(rp avec Shinku)

Le soleil avait remplacée l'habituelle brume froide et sinistre qui envellopait le cimetierre depuis de longues journées et les tombes de pierre semblaient scintiller d'un éclat peu commun alors que la jeune fille sanglotait dans la pénombre que les larges stelles projetaient vers le sol.
Pas un oiseau ne chantait en ces lieux, comme si l'univers entier respectait le chagrin de cette enfant au coeur blessée, et dans l'ombre la sombre silhouète resta immobile.

C'était une journée classique...une belle matinée comme tant d'autres....en rien ce n'était une journée à miracle....mais ce qui advint était ce vraiment un miracle? Nodoka ne rêva t'elle pas cette instant plus qu'elle ne le vécu? Ne fut ce pas l'un de ces multiples mirages qui bravent le coeur des fiancées blessées?
Elle le vit apparaitre entre les pierres froides et dures, vétu de son éternelle cape sombre, ses cheveux noirs flottant dans un vent presque insensible. elle l'entendit frédonner la douce mélopée de leur première rencontre et lui tendre les bras avec un sourrire emplit de douceur.

Elle se vit bondir entre ses bras puissants et sangloter enfin, heureuse que tout celà ne fut qu'un mauvais rêve...heureuse qu'il soit revenu...qu'il ne se soit point perdu à travers les limbes....loin, si loin de son coeur meurtri.

Elle ouvrit doucement les yeux et ce n'est que son modeste cartable d'écolière qu'elle découvrit entre ses bras. Les larmes amères avaient encore une fois dessinées des mirages et devant elle ne s'étendait que le froid de cette matinée ensolleillée et la douleur de labsence et de la certitude: il ne reviendrait pas.

Tel le refrain sordide d'une mélodie trop longtemps entendue cette phrase flotta dans l'air encore et encore et les pleurs reprirent des forces en otant celle d'un Nodoka épuisée et assombrie par la tristesse.

C'est alors que le gravier craqua. Elle ne se retourna pas....ça ne pouvait être personne d'important...IL était mort. Les pas se rapprochèrent et dans les airs le vent cruel lui rapporta une fois de plus la douce odeur de son eau de toilette, tel un signe d'une folie évdente et elle continua de pleurer. Au dessus d'elle une ombre massive se forma soudain, obscurcissant le lieu autant qu'elle illuminait doucement le coeur de la jeune fille incrédule. N''osant se retourner, elle fixa le sol où l'ombre laissait planer ses cheveux longs et où le manteau large claquait dans le vent frai.

Derrière elle un souffle épuisé, entre le sanglot et le cri se fiut lentement entendre mais bien vite une voix douce et mélancolique se fit entendre. Une voix comme sortie de la tombe d'un amour disparut:

Dis moi le nom de celui qui a osé te faire pleurer et j'irais lui faire une tête au carré...on a pas le droit de verser les larmes d'une si jolie demoiselle.

Il y eut un silence, un éclat de rire fugitif et deux mains douces se posèrent sur les épaules de Nodoka:

Tu ne te souviens pas de ce que j'avais dis? Donne moi un ordre et je t'obéirais....même si tu me demande de remonter des enfers pour venir te voir au paradis.....
Tu m'as manquée Nodoka....

Les bras se refermèrent autour de la silhouète frèle de la jeune fille et Shinku ferma les yeux. il avait tant rêvé de cet instant, enfermé dans sa prison de pierre qu'il ne put retenir les larmes acides qui coullaient le long de ses joues. Serrant son amie aussi fort qu'il eut put le faire sans la blesser, le jeune garçon colla son visage dans ses cheveux, respirant l'odeur sucrée de sa peau et celle forte de son cuir chevelu avant de lui caresser le dos avec une douceur infinie.

Pardon de t'avoir fait si mal....je te promet que je ne te quitterais plus. Je t'aime Nodoka...je t'aime mon ange.

Sa respiration s'accéléra et il recula doucement le visage de la jeune fille. Son coeur battait la chamade, et ses joues étaient empourprées pour la première fois de sa vie. Il sentit ses mains trembler alors qu'il se rapprochait doucement des lèvres de Nodoka et lorsqu'il l'embrassa une vague de ténèbres éclatta autour d'eux tel un immense feu d'artifice.

Jamais il ne l'avait embrassé ainsi, mellant l'amour, le désespoir et la folie heureuse de s'être enfin retrouvés, et son corps sembla ne plus lui obéir alors qu'il attira Nodoka à lui pour passer ses mains sur son corps délicat.